La série de rishikesh.

1 septembre 2021

 

C’est une série de postures d’hatha yoga fondamentaux.

L’enchaînement suit des règles précises mis en place au fur et à mesure des siècles par des yogis en Inde.

Cette série a été transmis de génération en génération.

Elle est courte, mais il faut tenir les postures longtemps.

Certains yogis les tenaient jusqu’à 25 mn.

L’immobilité dans les postures est fondamentale, elle induit des états de conscience très profonde qui conduit vers la concentration et la méditation qui sont des états de conscience modifiée.

Dans l’enchaînement, chaque posture a pleinement sa place.

Chaque asana vient compléter l’action de la posture précédente, où l’accentuer, où préparer la posture suivante, où rééquilibrer l’ensemble.

Il est important de pratiquer avant, un échauffement spécifique qui ne fait pas parti de la série traditionnelle.

Les postures de la série agissent sur le système subtil et permettent d’atteindre l’harmonie du corps, du mental et de l’âme.

L’homme a trois corps : le corps physique, le corps astral et le corps causal. Le corps astral comprend lui-même trois couches : celle des énergies, celle des émotions et celle du mentale. Les trois corps recouvrent le Soi éternel, l’Atma.

 Chaque exercice physique a des effets sur les 3 corps, le corps physique: sur les ligaments, les muscles, les tendons, la digestion, la circulation sanguine, les glandes, les nerfs, la colonne vertébrale ainsi que sur le système des énergies, sur les émotions et sur le mental.

Les postures de la série sont :

sarvangasana : posture sur les épaules qui agit sur la circulation sanguine sans effort musculaire. Le retour du sang se fait au cœur par la simple force de gravité.

Elle permet d’éviter les stases veineuses dans les jambes et l’abdomen.

Elle comprime la gorge et donc agit sur la thyroide.

Elle étire également favorablement la nuque.

halasana : la charrue accentue les effets de sarvangasana, la sphère abdominale est massée et irriguée de sang frais.

Les postures inversées stimulent la respiration basse où dite abdominale.

matsyasana : le poisson. C’est une contre posture des 2 postures précédentes avec une ouverture, une extension.

La respiration est thoracique et claviculaire, moyenne et haute.

paschimottanasana : flexion avant plus accentuée que dans la charrue. Posture qui influe sur la digestion, l’élimination, mais aussi sur le plan énergétique. L’intériorité est favorisée.

L’enchaînement se poursuit avec 3 postures d’extension dorsale qui vont assouplir le dos.

Bhujangasana : le cobra, il masse, tonifie les muscles du dos, étire l’abdomen, stimule tous les nerfs du dos rachidien.

shalabhasana : la sauterelle vient compléter le cobra. Plusieurs organes sont massés, le pancréas, le foie, les reins. Elle travaille sur le plan viscéral, plus on monte les jambes, plus du sang frais est apporté dans la région du cou et de la gorge.

dhanurasana : l’arc vient combiner les effets des 2 postures précédentes, elle travaille toutes les parties du dos, étire l’ilio psoas et les quadriceps. L’abdomen est fortement comprimé au sol, ce qui procure un massage.

ardha matsyendrasana : la demi torsion vertébrale vient rééquilibrer le travail global.

sirsasana : la posture sur la tête, le roi des asanas, active la circulation inversée, le cerveau est fortement irrigué de sang frais.

Ensuite, uddhiyana bandha en rétention poumon vide, détend le diaphragme, stimule la digestion et les organes internes. C’est un exercice hautement énergétique qui précède les pranayama, kapalabhati et anuloma viloma.

savasana, la posture de grand repos, permet de conclure l’ensemble et poser le plan énergétique.